De quelques résistants d’Arménie en France

Outre les résistants issus de la M.O.I. (Main-d’Oeuvre immigrée), organisation de type syndical regroupant les travailleurs immigrés de la mouvance communiste, dont le groupe Manouchian comprenant plusieurs Arméniens descendants des rescapés du génocide est l’exemple emblématique, à partir du printemps 1944, des Arméniens soviétiques rejoignent la Résistance. Il s’agit pour la plupart d’anciens supplétifs de la Wechmacht recrutés parmi les prisonniers de guerre soviétiques pour constituer des légions nationales, qui désertent et rallient les maquis FTPF (Francs-Tireurs et Partisans Français). Certains joueront un rôle non négligeable dans la libération de plusieurs villes françaises.

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Une des figures de la Résistance : Vagan Oganian (Vahan Ohanian) (Archives nationales de la République d’Arménie, f. 1029.1.128)

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Un participant à la libération de Nîmes (Archives nationales de la République d’Arménie, f. 1029.1.128)